mercredi 29 mars 2017

La médecine de demain

Le 27 mars, Antoine Prioux, jeune pharmacien de Bugeat, a développé à St-Denis-les-Martel son idée de la médecine de demain, qu'il met en place avec une dizaine d'autres intervenants de la santé, sur le plateau de Millevaches.


Antoine Prioux a exposé avec brio le fondement d'une nouvelle médecine territoriale qui, inéluctablement, ne pourra que supplanter l'ancien modèle. Et c'est une chance, selon lui. Pourquoi courir après des actes pour en faire le plus possible ? Pourquoi vouloir vendre le maximum de boîtes de médicaments ? Pourquoi faire autant de kilomètres pour rentabiliser son cabinet d'infirmier ? Sous le joug du resserrement des budgets, sous la pression des nouvelles technologies à portée de main des particuliers, dans le contexte de maladies chroniques complexes qui atteint un nombre grandissant de malades... la société est mûre pour opérer une mutation historique en matière de politique de la santé. Il faut se préparer à établir des réseaux de compétences sur les territoires, souples, réactifs, opérationnels, efficaces en tous temps, en tous lieux, quelque soient les circonstances. Des réseaux adaptés aux aspirations des jeunes qui ne veulent plus travailler isolés, conformes aux besoins des patients qui demandent à être rassurés par des équipes informées sur leur cas et solidaires dans les diagnostics et interventions.


La réunion a captivé la petite soixantaine de présents qui ont dû se résoudre à quitter les lieux à minuit. Les échanges ont été nombreux et riches. Cerise sur le gâteau, un médecin d'une trentaine d'années, le Dr Timothee Grenaille, implanté depuis novembre sur le plateau de Millevaches sans en être originaire, juste attiré par la réputation de l'excellence du travail du réseau de santé du plateau, est venu témoigner de l'intérêt énorme de ce modèle pour les jeunes médecins comme lui.


Le dossier partagé des clients a été pour ce jeune médecin un atout crucial pour le décider à s'implanter dans ledit milieu rural. Un tel dispositif améliore les échanges professionnels, évite les doublons, permet de réagir vite et bien dans l'intérêt des patients. Le partage des données médicales n'a pas suscité de réticence parmi la population corrézienne, a-t-il précisé, mais les malades ont toujours le choix d'y renoncer.


Le Pr Nathalie Dumoitier, responsable du placement des internes du CHU de Limoges a encensé la présentation et a insisté sur le facteur humain pour attirer les jeunes sur le nord du Lot. Le Dr Olivier Darreye a souligné quant à lui la dynamique collaborative qui s'amorçe avec de nouveaux maîtres de stage à partir du 1er mai. Le territoire bouge. Il a d'immenses atouts qu'il devrait savoir valoriser à travers une culture de l'accueil et du "faire ensemble" peut-être plus marquée.




2 commentaires:

  1. À mesure que les budgets de la santé s'épuisent et que la population de certaines régions vieillit, il est de plus en plus difficile de trouver un équilibre tout en attirant et en motivant les jeunes médecins. Des salaires plus élevés pour les médecins et le personnel médical nécessitent des économies dans d'autres domaines. La télémédecine est un domaine qui n'a pas encore été complètement exploré. Il est souvent plus pratique pour le patient, mais également moins coûteux pour le système de santé que la consultation personnelle ou les visites chez le patient. L'autre domaine d'économie de coûts potentiel consiste à remplacer les médicaments originaux par des médicaments génériques, si le patient l'accepte. Pour que cette approche fonctionne, il est nécessaire de définir un système de prestations qui incite le patient à choisir des génériques plutôt que des médicaments originaux plus coûteux.

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