vendredi 21 octobre 2016

Une réunion constructive

 Le 12 octobre, élus, corps médical et adhérents de l'association étaient conviés à venir discuter des pistes d'amélioration proposées par l'association pour attirer les médecins sur le territoire.
Les propositions ont donné lieu à de nombreux échanges extrêmement constructifs. Mme Laurence Alidor, la déléguée territoriale de l'ARS du Lot, a appuyé la démarche, le Pr Nathalie Dumoitier de la faculté de médecine de Limoges s'est montrée optimiste quant aux envies des internes à venir en stage sur notre périmètre, de nombreux échanges ont enfin nourri les réflexions des uns et des autres pour donner un sentiment réel de dynamisme local, encourageant, stimulant pour toutes les forces vives du territoire.








vendredi 12 août 2016

Autour d'Ecaussysteme



L'association Mieux vivre dans le nord du Lot a tenu un stand au festival d'Ecaussysteme. Une trentaine de personnes, venues de la France entière, médecins, infirmiers ou patients, se sont arrêtées pour discuter de leur situation, de nos actions, des solutions éventuelles à imaginer. Quelques adhésions ont été recueillies et quelques "touches" de médecins cherchant à s'installer ont même été enregistrées.
Notre présence à ce festival, si prisé, a été apparemment bien perçue. Elle a montré que le territoire n'entendait pas rester les bras croisés devant la menace de pénurie de praticiens de la santé.



lundi 13 juin 2016

RÉUNION DE BIARS-BRETENOUX-ST CÉRÉ


En tant que Responsable du SAMU-SMUR du Lot, le Dr Debreux a répété un credo auquel il tient particulièrement : « on ne peut pas faire tout et n’importe quoi ». Cela signifie qu’un patient, pris en charge par le 15, peut réclamer d’être dirigé dans un hôpital précis sans que cette orientation soit opportune. Car le diagnostic médical prime sur la proximité géographique. La plateforme d’appel définit des filières de prises en charge bien précises en relation avec les spécificités des hôpitaux.  Le patient ignore souvent cette disposition qui pourtant, aux dires du Dr Debreux, le sert.

Les spécificités hospitalières sont justement en train d’être redéfinies au sein de groupements hospitaliers territoriaux, les GHT. Comme partout en France, cette nouvelle organisation sera effective dans le Lot, dés le 1er juillet prochain. L’hôpital de St-Céré, vital en matière d’urgences et d’offre de consultations de spécialistes, pourrait alors voir son rôle s’affirmer, dans une compétence particulière au regard des besoins constatés sur son périmètre d’influence.

Le public n’en est pas pour autant rassuré. À St-Céré, Brive, Cahors et même Toulouse, il manque des médecins et aussi des urgentistes. Sans mesure étatique ferme, la relève des praticiens partant à la retraite est loin d’être acquise, ce que confirment les deux intervenants.

La télémédecine pourrait alors représenter une porte de sortie. Mais elle réclame de multiples et complexes conditions qu’il faudrait d’ores et déjà anticiper.

L’association Mieux vivre dans le nord du Lot s’est félicitée de l’intérêt des explications fournies. Elle en a pris bonne note et a encore allongé sa liste de points de vigilance qu’elle compte surveiller. 


LE RÔLE DE L'HÔPITAL DE ST-CÉRÉ SERA-T-IL PRÉSERVÉ DANS L'AVENIR ?

jeudi 9 juin 2016

RÉUNION-DÉBAT VENDREDI 10 JUIN


Intervenants de la réunion publique du 10 juin :
- le Dr Thierry DEBREUX, responsable du SAMU-SMUR du Lot
- Mr Frédéric DELMAS, directeur de l'hôpital de St-Céré
- Mme Sylvie TABARY pour l'association Mieux vivre dans le nord du Lot


lundi 23 mai 2016

Réunion-débat sur les urgences, à Martel















La place des urgences dans le recours aux soins


Le public ne s’y est pas trompé, venu en nombre le 19 mai, à Martel, écouter les responsables des urgences intervenant sur le nord du Lot. Les nord lotois sont repartis avec des idées claires sur les n° à appeler, sur les choses à faire ou à ne pas faire, sur les points forts et les fragilités du territoire.

L’association « Mieux vivre dans le nord du Lot » organisait jeudi dernier, à Martel, une réunion-débat avec le Dr Darreye, médecin en charge de la permanence des soins, le cdt Galtié, responsable du service opérationnel des Sapeurs-Pompiers du Lot, le Dr Remize, Responsable du SAMU-SMUR de Brive, Mr Delmas, Directeur des hôpitaux du nord du Lot. De mémoire d’urgentiste, une telle réunion n’avait jamais été organisée. Près de 80 personnes ont semblé captivées par les explications et débats.

Numéros à connaître d’urgence

 Au chapitre des conseils, le Dr Remize a répété que, face à une crainte d’ordre médical, il fallait oser appeler le 15. Le médecin régulateur diagnostique le problème, adapte la réponse : simple conseil, envoi à un généraliste ou à une pharmacie, hospitalisation ou déplacement du SMUR -l’équipement embarqué de l’hôpital qui vient jusqu’à la personne en danger vital-.

Les Pompiers, eux, sont accessibles par le 18 ou par le n° européen, le 112. Dans tous les cas, le contact est interconnecté avec la régulation médicale du SAMU de sorte que la gestion du patient en détresse est assurée quelque soit le numéro composé. Le commandant Galtié a déploré l’accroissement des déplacements inutiles des Pompiers et en appelle à la responsabilité de la population.

Il y a les médecins de garde ! Le Dr Darreye a précisé l’utilité, en journée, le week-end et les jours fériés, de composer le 3966. Ce numéro est destiné aux urgences dont la vie du patient ne dépend pas. Le public a évoqué à ce propos de trop longs temps d’attente au téléphone.

Regroupements d’hôpitaux en vue

Qui dit urgences, dit hôpitaux de proximité. Mr Delmas est intervenu pour dire la fragilité des petits établissements du Lot. Tous les intervenants se sont montrés ardents défenseurs de la proximité médicale mais la ministre de la Santé a annoncé un dispositif de regroupements hospitaliers de territoire (RHT) pour juillet prochain. Qu’adviendra-t-il alors des hôpitaux de Gourdon ou de St Céré ? Seront-ils sous la coupe de l’hôpital de Cahors ? Les nord lotois pourront-ils continuer à être dirigés sur Brive ? Sur cette dernière question, les débats ont montré une nouvelle fois leur attachement à bénéficier des services de l’hôpital corrézien, proche et rassurant à la fois.

Mme Tabary, présidente de l’association organisatrice, a réaffirmé la volonté de son association de défendre les petits hôpitaux du nord du Lot lors de la Conférence territoriale de dialogue social prévue pour la mise en place du RHT lotois.

En tout état de cause, sans généraliste référent disponible, sans spécialiste à proximité, les nord lotois iront toujours pousser la porte des urgences. En cela, cette question des urgences renvoie au fonctionnement du système de santé local. La désertification médicale risque d’encombrer un peu plus les salles des urgences hospitalières, déjà bien souvent saturées.

lundi 2 mai 2016

Les enseignements de la réunion de Souillac



Interview Sylvie Tabary, présidente de l’association

Que dire de l’attractivité médicale ?

Les étudiants en médecine n’identifient pas bien le département du Lot. Ils verraient d’un bon œil le fait d’y être invités ou d’y faire un stage. Pour eux, la présence d’un aéroport et d’un nœud autoroutier est un atout évident. Mais à leurs yeux, la campagne ne favorise pas la vie familiale.


Comment expliquer l’afflux de femmes médecins ?

Les femmes deviendront majoritaires en 2020 dans la profession. Je ne connais pas la raison de cette tendance mais j’en déduis des incidences sur les nouvelles installations : les femmes sont très soucieuses des bonnes conditions d’accueil de leurs enfants.


Quelles solutions évoquent le public ?

Le public a souligné l’importance de la connivence humaine pour attirer de nouveaux praticiens. Les professions de santé en place peuvent favoriser cet état d’esprit. Le public a insisté sur le rôle des remplaçants. S’ils se plaisent dans les cabinets d’accueil, ils prennent, le moment venu, la relève des médecins en place.

Plusieurs stratégies ont été évoquées à Souillac, comme à chaque réunion organisée sur les différents bassins de vie. Le tout sera mis en forme, analysé et soumis à la perspicacité des élus et acteurs de la santé. Nous verrons bien alors le poids accordé aux paroles des habitants.   


Que retenir de la réunion-débat de Souillac ?

Souillac a perdu 5 généralistes en 5 ans, il en reste 5. Le public, très préoccupé par la situation, a manifesté beaucoup d’intérêt pour la réflexion collective que nous leur proposions. C’est un encouragement évident à ce type de consultation. 

dimanche 17 avril 2016

PROCHAINES DATES




Souillac, dans la salle Du Bellay, 
le vendredi 22 avril à 20h.





Martel, dans la salle de la Raymondie, le jeudi 19 mai à 20h.

















Bretenoux, dans la salle des Fêtes, le 10 juin à 20h.

La date de la réunion à St-Céré sera fixée ultérieurement, pour fin sept-début oct.

VENEZ NOMBREUX À SOUILLAC !


Interview Sylvie Tabary, la présidente

Pourquoi votre association se préoccupe-t-elle de la présence médicale dans le Lot ?
Sur le nord du Lot, un tiers des médecins pourrait bien partir à la retraite d’ici 3 à 4 ans. Si rien n’est fait, ou insuffisamment, des habitants se retrouveront donc très vite sans généraliste. C’est une situation à éviter à tout prix.

Vous organisez une réunion-débat, vendredi prochain à Souillac, à 20h dans la salle Du Bellay : pourquoi Souillac ?
Nous organisons des débats sur tous les pôles du nord du Lot. Souillac est le 3ème bassin de vie où nous intervenons. Il y manque déjà des médecins. Il y a quelques années, la ville comptait 10 généralistes. Il n’y en a plus que 5 aujourd’hui, un chiffre qui devrait diminuer encore. Si la construction d’une maison de santé est prévue, il est vital qu’elle attire de nouveaux médecins de façon durable. L’association souhaite recueillir les avis et les attentes des habitants à ce propos.

Comment se déroulera la soirée du 22 avril prochain ?
Nous présenterons trois sujets qui donneront lieu à chaque fois à débat : l’état des lieux, l’évolution des rapports médecins-habitants, des pistes de solution pour attirer de nouveaux médecins. Nous souhaitons être constructifs, apporter notre pierre aux réflexions des décideurs du territoire -professionnels de la santé , élus, institutionnels-, parce que nous pensons que les habitants sont bien sûr en première ligne en tant que patients et contribuables, et qu’ils ont des choses à dire, des idées à proposer. 

Vous avez donc des solutions ?
Il n’y a pas de solution miracle, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle notre démarche est soutenue par l’Agence Régional pour la Santé. Face à un défi d’une telle ampleur, à la fois complexe, vital et urgent, ce serait une grave erreur de ne pas vouloir entendre les habitants et de ne pas conjuguer tous les efforts sur le territoire. De cela, nous discuterons aussi. Nous publierons d’ailleurs en fin d’année,  au terme de l’ensemble de notre démarche nord lotoise, une analyse de tout ce qui ce sera dit.

santenordlot@gmail.com, tél 07 85 14 79 17

RÉUNION-DÉBAT DE VAYRAC













lundi 11 avril 2016

Le débat à Vayrac


Un tiers des médecins pourrait disparaître dans trois ans sur le nord du Lot. Sur le bassin de vie des Quatre Routes du Lot-Vayrac-Bétaille, le risque est bien là et il est raisonnable d’organiser rapidement une parade au manque de médecins prévisible dans les prochaines années.

Sur appel d’offres de l’Agence Régionale de la Santé, l’association «Mieux vivre dans le nord du Lot» est mandatée en 2016 pour recueillir les avis des nord lotois et en dégager des propositions pour le territoire.

Lors de chaque rencontre, l’association encourage l’expression des publics à partir d’un diagnostic local du problème, d’une analyse de l’évolution des vocations des médecins, de projets de développement expérimentés sur d’autres territoires, notamment en Aveyron. Une fois encore, à Vayrac, le vendredi 8 avril, habitants, élus et professions médicales ont croisé leurs points de vue.

Les regroupements des professionnels de la santé sont plébiscités mais un élu tient à remarquer que l’on ne pourra plus alors «voir toujours le même médecin, son propre médecin». Une autre incidence est soulevée : «et les patients qui ne peuvent pas se déplacer, comment feront-ils ?».

Une participante poursuit «Pourquoi si peu de stagiaires en médecine… on a pris du retard.» Une élue se demande «pourquoi ne pas plutôt se focaliser sur les 40-50 ans qui veulent pour certains s’éloigner des villes ?». Et un habitant poursuit «les nouveaux médecins peuvent vivre à Brive en exerçant chez nous !»

Le public s’attarde alors sur le déficit d’image du nord du Lot. «Le Lot est peu connu, et c’est toujours un mauvais point d’être au nord». Le besoin de valoriser l’image du périmètre est admis mais sur quelle base ? « Surtout pas comme un désert, il y a plein d’entreprises !» s’exclame un élu. S’engage alors un échange sur la nécessité de privilégier le travail des conjoints pour attirer des médecins, des femmes en majorité, une mesure qui ne fait pas l’unanimité.

La nécessité de devoir mieux communiquer n’en donne pas le contenu. Une suggestion est avancée à ce propos: «on ne vante pas assez le territoire comme un tout». Et de citer un centre médico-social adossé à une salle de concert et une médiathèque, un projet pensé et réalisé dans sa globalité, pour donner envie, satisfaire les nouvelles générations. D’autres ont évoqué la richesse des associations, nombreuses et variées sur le périmètre.

En définitive, une seule initiative a vraiment fait l’unanimité, l’organisation de journées découverte destinées aux internes en médecine. «On peut accueillir des médecins, on sait faire de bons repas !» s’exclame un participant.
Cela risque bien de ne pas être suffisant. 70% des maires de France sont inquiets de la pénurie de médecins dans leur commune. Et tous vont mettre en place des dispositifs d’aides et de valorisation médiatique.

Alors oui, il faut agir mais surtout montrer sa différence, un vrai défi dans le défi ! Les habitants, par l’intermédiaire de l’association «Mieux vivre dans le nord du Lot», continuent à creuser la question avec responsabilité.

mercredi 6 avril 2016

Réunions en cascade sur le nord du Lot....


PROCHAINES DATES :

Vayrac, dans la salle des Fêtes, au rez-de-chaussée du bâtiment de la mairie, le vendredi 8 avril à 20h.

Souillac, dans la salle Du Bellay, le vendredi 22 avril à 20h.

Martel, dans la salle de la Raymondie, le jeudi 19 mai à 20h.

Bretenoux, dans la salle des Fêtes, le 10 juin à 20h.

La date de la réunion à St-Céré sera fixée ultérieurement, pour fin sept-début oct.

RÉUNION-DÉBAT DE GRAMAT














Forum de Gramat du 18 mars sur la désertification médicale : quels diagnostic et contexte ? quels ressentis et points de vue ? quelles pistes à expérimenter ?

Trois exposés ont donné lieu tour à tour à des débats très intéressants où population, maires et médecins ont pris le parole sur le diagnostic du territoire, les réflexions sur l'organisation médicale territoriale, les stratégies territoriales d'attractivité médicale à imaginer. Statistiques, cartographies, analyses et expériences ont nourri dans chaque partie les présentations. Ils ont suscité des réactions, des idées, des pistes à explorer. L'association en fera état au terme de la démarche globale sur l'ensemble des bassins de vie, pour extraire les lignes de force, les contradictions, les redondances, les interrogations, les propositions.


Pénurie de médecins : que faire ?